Comment voyager avec la DP/DR

Comment voyager avec la DP/DR

conseils pratiques pour retrouver confiance en déplacement

Voyager peut être une source d’excitation pour beaucoup, mais lorsqu’on vit avec la déréalisation (DR) ou la dépersonnalisation (DP), chaque déplacement peut sembler être un véritable défi. Ces sensations étranges – comme si l’on était détaché de soi ou de son environnement – peuvent rendre l’idée de partir en voyage intimidante. Pourtant, avec quelques stratégies adaptées, il est tout à fait possible de profiter d’un séjour, même en présence de la DP/DR.

Dans cet article, on va voir comment préparer, vivre et apprécier un voyage tout en réduisant l’anxiété liée à ces symptômes.


1. Comprendre la DP/DR avant de partir

Avant tout, il est essentiel de comprendre ce qui se passe. La DP/DR n’est pas dangereuse en soi : c’est une réponse du corps et du cerveau face à un stress intense ou à une anxiété prolongée.
Voyager dans cet état peut amplifier certaines sensations, mais savoir qu’elles ne sont pas le signe d’un danger physique aide déjà à réduire la peur.


2. Préparer son voyage pour limiter le stress

Le stress est souvent un facteur déclencheur ou aggravant de la DP/DR.
Voici quelques astuces pour préparer un déplacement plus serein :

Choisir un itinéraire simple : moins de correspondances, plus de confort.

Prévoir des temps de repos : éviter les journées surchargées.

Emporter des repères familiers : musique, odeurs, objets rassurants.

S’informer sur la destination : savoir à quoi s’attendre réduit l’incertitude.


3. Techniques pour gérer la DP/DR pendant le voyage

Une fois sur la route (ou dans les airs), il est utile d’avoir quelques outils pratiques pour calmer le système nerveux.

Respiration consciente : inspirer profondément pendant 4 secondes, expirer sur 6 secondes.

Ancrage sensoriel : se concentrer sur les sensations physiques (texture d’un objet, bruits environnants).

Mini-pauses : s’accorder des moments pour s’isoler et retrouver ses repères.

Hydratation & alimentation régulières : éviter les coups de fatigue qui peuvent aggraver les symptômes.


4. Rassurer son mental avec des “contrats” de sécurité

Avant de partir, faites un “contrat” mental avec vous-même :

“Je peux ressentir ces sensations, mais elles ne vont pas m’empêcher d’avancer.”
Cela permet de réduire la lutte intérieure et de laisser passer les sensations, plutôt que d’essayer de les faire disparaître à tout prix.


5. Voyager accompagné(e) ou préparer un plan B

Si possible, voyager avec une personne de confiance peut aider à garder les pieds sur terre. En solo, prévoir des “points de contact” (appels, messages) avec des proches peut être tout aussi efficace.


6. Après le voyage : capitaliser sur l’expérience

Même si le voyage n’a pas été parfait, le fait de l’avoir accompli est une preuve de résilience. Chaque déplacement réussi renforce la confiance et diminue l’impact futur de la DP/DR.


💡 En résumé : voyager avec la DP/DR demande un peu plus de préparation et de bienveillance envers soi-même, mais ce n’est pas impossible. En comprenant ses symptômes, en s’organisant intelligemment et en utilisant des techniques d’ancrage, il est tout à fait possible de vivre de belles expériences loin de chez soi.


 

Retour aux blogs
 

Laisser un témoignage